Gérer l’imprévu avec mon chien ou l’art de bien s’en sortir

“Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.” 

Issac Asimov

Que ce soit pour le cinéma, un numéro de Dog Dance ou tout simplement pour épater ses amis ou sa famille, une prestation avec un animal est nécessairement travaillée. Se tenter à l’improvisation avec son chien, son cheval, sa poule ou son cochon (insérez ici votre animal) relèverait presque d’une prestation suicide. Sinon médiocre, soyons francs.

Pourtant, vous n’aurez parfois pas le choix. En effet un imprévu pourrait survenir lors de votre performance. D’ailleurs, qui n’en a jamais rencontré ? Ou qui n’en rencontrera jamais ?

Vous allez découvrir les secrets pour rebondir avec panache face à l’inattendu.

Mayday ! Mayday ! Nous ne contrôlons pas l’improvisation théâtrale !

L’improvisation théâtrale n’est pas toujours facile à dompter quand on débute. Quoi qu’il en soit, elle vous sauvera la vie à bien des égards. Vous le savez, en représentation notre Chien est soumis à divers stimuli qui échappent à notre contrôle. En effet, nous ne sommes pas à l’abri par exemple qu’une chienne attire les faveurs de notre animal. Vous imaginez la scène ? Votre chien plante votre duo, provoque les rires et vous voilà seul face à votre public. Tel un pilote en difficulté, votre avion ne répond plus, vous prenez la seule décision logique dans ce cas de figure : faire péter le parachute ! Le crash est-il inévitable ?

Heureusement pour notre avion, non ! Maitriser dans ces circonstances l’art de l’improvisation théâtrale fera de vous un performer animalier émérite. Tout du moins pour notre cas, un performer canin hors pair. Vous redresserez votre numéro en plein vol et atterrirez comme convenu, malgré les péripéties endurées. Ainsi, le public témoin de cet exploit n’en sera que plus impressionné. Vous gagnerez en confiance. Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ? 

C’est parti ? Attachez vos ceintures ladies et gentlemen, décollage immédiat !

Étude de cas : un bisou avec Robert devant le maire du Québec

Être malmené en cours de représentation ça m’est arrivé plusieurs fois. L’une des plus mémorables était avec un Jars, devant plusieurs milliers de personnes lors d’un événement en Allemagne. Je vous raconte ? 

Le tour reposait sur Robert, mon compagnon de jeu. C’est un des Jars de notre troupeau de 50 Oies. Voilà en quoi il consistait : Robert devait venir à moi récupérer un morceau de pain coincé entre les lèvres de ma bouche. L’image représente le fameux bisou de mon titre.

Je vous présente Robert ? – Hum, c’est celui qui est à gauche sur la photo

C’est un tour simple en apparence mais techniquement difficile car il cache en réalité une multitude d’actions :

  • Robert devait répondre à mon appel
  • Se frayer un chemin parmi les Oies
  • S’isoler du troupeau (contre instinctif)
  • Ignorer le chien de troupeau
  • Venir seul jusqu’à moi
  • Récupérer sans crainte le morceau de pain dans ma bouche

Imaginez maintenant le contexte dans lequel nous réalisions le tour. Pour la première fois, je joue ce numéro devant le public. La foule est amassée de chaque côté de la rue. Dans les gradins, le Maire du Québec est l’invité d’honneur de l’événement. Vous la sentez la pression ? 

À plusieurs dizaines de mètres devant moi, le troupeau d’Oies attend près du Chien mis à l’arrêt. J’appelle donc Robert. Il m’entend, me voit et se détache du troupeau, parfait. La distance qui nous sépare est très grande. Sera-t’il assez confiant pour s’approcher jusqu’a moi ? 

Oui, il continue, mètre après mètre. Le silence s’installe et ajoute à la pression. Notre numéro est bien parti. Arrivé à moi, je pense que le plus difficile est passé. Évidemment, grossière erreur de ma part. Sous tous les regards posés sur nous, Robert refuse de prendre le morceau de pain ! À la place, il secoue la tête. Mayday ! Mayday !

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Heureusement pour moi, elle continue. Envie d’en connaitre la fin ? Je dois d’abord vous familiariser avec l’improvisation théâtrale

L’improvisation théâtrale, qu’est ce que c’est ?

Alors qu’est ce que c’est ? J’attends

L’improvisation théâtrale est une forme de théâtre dans laquelle les acteurs improvisent. L’exercice est périlleux. En effet, ils doivent se lancer sans texte prédéfini et sans mise en scène préalable. C’est l’arbitre ou parfois le public qui leur lance un thème. Alors la cloche sonne et c’est aux comédiens de construire la scène en direct, sous le regard du public, sinon ce n’est pas drôle. 

Il y a de la magie dans le théâtre d’improvisation, une communion entre l’acteur et le public. Nous, spectateur, sommes conscients que l’acteur peut se crasher à tout moment. Il effectue pour nous une prouesse en direct. L’improvisateur est comme notre aviateur de l’extrême qui maitriserait un avion déglingué. Propulsé dans les airs, son objectif est de se poser sans encombres. Toutefois s’il nous gratifie en plus de périlleux loopings, l’expérience est alors totale. À cet égard, ses propositions de jeu sont précieuses. Elles nous tiennent en haleine et sont ainsi accueillies avec bienveillance.

Pour ces raisons, un bon improvisateur sait observer, être à l’écoute. Il est humble, agile de corps et d’esprit.

Les avantages de l’improvisation pour travailler avec son animal

« Il serait faux de penser que l’art d’improviser n’a pas besoin de techniques. »

Gravel

Se représenter avec son animal revient parfois à jouer les improvisateurs. Nous ne sommes jamais à l’abri d’une réaction inattendue de sa part. Alors comment éviter le crash et rebondir ?

Vous l’avez compris, quelques techniques d’impro pourront répondre à cette question. Loin de moi l’idée de faire de vous le prochain champion de la Ligue Nationale d’Improvisation, une ou deux notions suffiront à vous sortir du mauvais pas. Attardons nous alors sur les qualités fondamentales que requiert l’improvisation théâtrale :

  • Écoute
  • Disponibilité
  • Générosité
  • Vision périphérique
  • Timing
  • Écriture

Ces qualités sont toutes en relation les unes avec les autres. En développer une vous permettra de développer les autres. Pour bien les comprendre, je vais revenir sur chacune d’entre elles et les transposer à notre situation de performance animalière. En somme, je vois ces qualités comme un tout : c’est un état d’esprit à atteindre. C’est ce dernier que je veux vous apporter par cet article.

Écoute 

Improviser nécessite indéniablement de l’écoute. Contrairement à entendre, écouter exige une action de votre part. Vous formez avec votre animal un duo. À ce titre votre performance relève du bon échange que vous partagez avec lui. Il vous donne, vous prenez et à votre tour, vous donnez et il prend. Couper l’écoute de l’un des partis et votre duo devient bancal ou pire, disparait aux yeux du public. Partant du fait que votre animal sera toujours pardonné de ses divagations, nous travaillerons particulièrement votre propre écoute. 

Pour une bonne écoute, soyez attentif pendant votre représentation : 

  • à votre animal (son état mental, physique, sa connexion avec vous…)
  • à vous même (votre corps, votre voix, vos erreurs, vos réussites, votre connexion avec lui…)
  • à votre performance (son timing, son sujet…)

Les informations que vous relèverez sont le matériau que vous pourrez utiliser pour rebondir. En d’autres termes vous pourrez y puiser les ressources pour improviser avec cohérence.

Disponibilité

Enfin, là, Filix, je ne suis pas dans mon moment le plus disponible

Soyez disponible à tout ce qui va se dérouler pendant votre représentation. En d’autres termes, acceptez ce qui va survenir, d’attendu ou d’inattendu, en bien comme en mal. En effet, le risque qu’un incident survienne est inévitable. Dès lors où nous nous représentons en direct face à un public, nous prenons le risque d’échouer. Voilà pourquoi la prouesse à de la valeur et est admirée par les spectateurs.

Être disponible consiste à accepter l’imprévu comme un cadeau. Combinée à l’écoute, vous serez en mesure de considérer l’élément qui vous permettra de rebondir.

Pour bien comprendre cet état, je vais vous présenter deux situations : 

Prenons un exemple d’indisponibilité : imaginons que nous stoppons notre performance suite à un événement inattendu. Notre travail a été modifié ou interrompu. Il ne correspond donc plus à ce que nous voulions présenter. En toute logique, notre réaction est naturelle. 

Toutefois, nous nous privons par la même occasion de tirer avantage de la situation. 

En réalité, c’est une double peine pour nous : 

  1. Personne n’a pu admirer l’intégralité de notre prestation 
  2. Nous venons de dissimuler inconsciemment la relation “quotidienne“ que nous partageons avec notre chien.

Prenons un exemple de disponibilité : imaginons que nous continuons notre performance suite à un événement inattendu. Nous intégrons ce qu’il vient de se passer à notre travail (grâce à tout ce que nous avons appris dans cet article ? ). Voilà que notre numéro prend une nouvelle tournure. Nous parvenons avec notre chien ou notre animal à raccrocher notre prestation initiale. 

C’est une double récompense pour nous : 

  1. Tout le monde a pu admirer l’intégralité de notre prestation. 
  2. Nous avons inconsciemment exposé l’authenticité du lien qui unit notre duo.

Travaillez chez vous à être disponible lors de vos séances d’entrainement. Apprivoisez ensemble l’imprévu. Rebondissez et continuez jusqu’à la fin, coûte que coûte.

Générosité

Presque Daïka, quand je disais généreux, je parlais du don de soit

Être généreux dans le cadre d’une performance consiste à vous offrir au public. Toutefois, la tâche n’est pas si facile qu’elle en a l’air. Il faut comprendre qu’il ne suffit pas d’offrir votre performance (ou uniquement celle de votre animal) aux spectateurs. […] L’idée est de donner de votre personne, de vous ouvrir à eux.

Généralement, on le fait très bien face à ses amis : on s’autorise un petit écart avec son animal, on regarde ses amis avec complicité, on se donne sans trop de timidité. La générosité c’est prendre plaisir à montrer son travail.

En effet, avec la pression de l’événement et le résultat à atteindre, nous avons tendance à nous fermer sur notre duo. Au contraire, soyez sur scène comme avec vos amis. Soyez intime avec le public.

Vous comprendrez alors que la peur de vous montrer tout entier n’a pas sa place. Vous serez ainsi plus enclin à être disponible et à accepter l’inattendu.

Vision périphérique

Orion est l’illustration parfaite de la vision périphérique

La vision périphérique relève de votre capacité à scanner votre environnement. Soyez conscient de tout ce qui se passe et se trouve autour de vous. On pourrait croire que cette qualité est semblable à l’écoute, mais il y a une nuance. Si l’écoute se rapporte à vous, votre animal et votre performance, la vision périphérique concerne votre espace scénique. 

Avoir une bonne vision périphérique nécessite premièrement de bien connaitre son espace de jeu. Effectuer un repérage sur les lieux de l’événement vous aidera : 

  • où se situe le public, 
  • quelle est l’ouverture public,
  • où est placé le jury, 
  • où sont disposés vos accessoires, s’il en est,
  • où sont placés d’éventuels obstacles, 
  • quel type de sol, 
  • espace en extérieur, intérieur… 

Collectez toutes informations utiles liées à votre espace de jeu. Elles vous aideront à prévoir les risques éventuels et c’est souvent la seule raison pour laquelle on effectue un repérage. Toutefois, ce serait réducteur que de ne pas l’envisager comme un autre moyen d’improviser. En effet, ces données sont des outils supplémentaires que vous pourrez utiliser pour rebondir. Plus vous serez familiarisé avec votre espace scénique, plus vous serez éveillé à tout ce qui va s’y dérouler.

Timing

Imaginons encore une fois qu’un événement inattendu survienne lors de votre prestation et vous pousse à improviser. Le sens du timing vous permettra d’agir dans les temps. En d’autres termes, il s’agit de capter le moment propice pour intervenir, d’être spontané.

Bien maîtrisé, vous serez en mesure par exemple de dissimuler l’incident qui a perturbé votre représentation. Effectivement, aux yeux de vos spectateurs, il aura été perçu comme une action parmi une autre. 

Toutefois, il n’est pas toujours possible de le dissimuler. N’empêche que votre sens du moment exact de l’intervention vous sortira d’affaire. Vous serez agile pour rebondir avec tact et discrétion. Le public ne sera que plus admiratif encore de votre talent. 

Pour vous aider à maitriser votre sens du timing, concentrez vous sur le rythme. Il est très important pour une multitude de raisons d’avoir conscience du rythme de votre prestation. Essentiellement, il bâtit votre performance et unifie les différentes actions qui la composent. 

Dans le cas par exemple de la discipline du Dog Dance (Obérythmée), la musique que vous aurez choisie est une aide précieuse pour saisir le rythme de votre travail. Elle guide votre performance. En revanche, pour le spectacle vivant, vous pourriez évoluer sans musique. Il convient alors d’être attentif à la cadence de votre numéro. Comme un musicien exerce son oreille à la note juste, exercez-vous à ressentir le tempo.

Écriture

Allez Charlie, t’en fait pas, l’inspiration va venir !

Une habileté essentielle entre toutes pour improviser avec talent est l’écriture. Rassurez-vous, pas besoin de vous munir d’un bloc note et d’un stylo, ni d’avoir un Bac Littéraire en poche pour cette dernière qualité. En vérité elle est même plutôt simple à comprendre.

L’écriture dans l’improvisation théâtrale consiste à construire en un temps très réduit, voir en temps réel, une histoire solide. Par conséquent et pour leur cas, des notions de base d’écriture sont à connaître (début, conflit et dénouement).

En ce qui nous concerne, l’écriture va nous permettre de réagir face à l’inattendu avec cohérence. Effectivement, votre prestation a un sens, elle n’est pas le fruit du hasard. Elle délivre sans doute un message, elle est construite autour d’une thématique ou sinon évolue dans une discipline qui possède ses propres codes. Gardez ça bien en tête !

Face à un événement perturbateur, vous réagirez alors en rapport logique avec le sujet de votre performance. Votre proposition sera en harmonie avec l’ensemble. Elle sera parfois de telle qualité que vous serez tenté de l’inclure définitivement à votre prestation. Croyez en mon expérience, ce cas de figure ne m’est pas arrivé qu’une fois 😉

Un bisou avec Robert, suite et fin

Mayday ! Mayday ! Vous vous souvenez de la panade dans laquelle je me trouvais ? Mon compagnon de jeu, Robert le Jars venait de refuser le morceau de pain qu’il devait récupérer. Maintenant que vous êtes conscient des qualités que requiert l’improvisation, je vous raconte la fin de mon anecdote ?

Quel tombeur ce Robert !

Autour de moi le public attendait. Deux possibilités s’offraient à moi : 

  • Arrêter le numéro en cours et potentiellement recommencer du début ;
  • Rebondir sur sa réaction inattendue et improviser quelque chose pour raccrocher le numéro ;

Mon expérience de comédien m’a permis de tenter la deuxième option. À vrai dire, je n’ai même pas pris le temps d’y réfléchir. Comme un réflexe instinctif, j’ai agi immédiatement, sans même savoir ce que j’allais proposer. Je me suis laissé porter par le moment.

Robert a donc secoué la tête au lieu de récupérer le morceau de pain coincé entre les lèvres de ma bouche. Dans le tempo j’ai saisi l’occasion d’agir. Je me suis relevé face à lui, perplexe, j’ai balayé du regard le public et j’ai feinté d’être vexé. Les rires ont explosé dans la foule.

Par chance les spectateurs devaient certainement penser que la réaction de Robert faisait partie du numéro. Après tout, dans l’inconscient collectif, un Jars est agressif et dangereux, évidemment qu’il n’allait pas récupérer un morceau de pain coincé entre les lèvres de ma bouche. C’était drôle pour eux, j’imagine, de me voir vexé de ne pas avoir reçu le baiser mortel attendu.

Comment raccrocher la suite de notre numéro ? Surtout qu’en étant relevé, je venais de donner le signal à Robert de la fin du tour. Il avait fait demi tour et repartait vers le troupeau. Dans le rythme, je me suis tourné dans sa direction comme pour prendre ma revanche. J’ai appelé à nouveau Robert qui a bien voulu se retourner et venir terminer jusqu’au bout cette fois le numéro. Le public encore plus surpris de voir que nous le faisions vraiment.

L’avion déglingué venait d’atterrir sans encombres.

Bon je fais un peu le malin là mais sachez que je me suis crashé une bonne paire de fois avant de parvenir à atterrir à peu près correctement :b

Pour conclure

Peut être pensez-vous que la tache est inaccessible. En effet, comment s’imaginer être capable de penser à toutes ces informations en même temps et au moment propice ?

J’ai une excellente nouvelle pour vous : c’est impossible ! Par conséquent, je vous assure que vous y arriverez ! Pourquoi ? Parce que la tâche est plus simple que de traiter un milliard de données simultanément en moins d’une seconde.

Effectivement, cet article vous donne humblement la liste des techniques sur lesquelles vous appuyer pour improviser. Vous les développerez petit à petit et une à une. Voyez les comme les étapes d’une direction à suivre. Ainsi, le simple fait de les connaitre et d’en avoir conscience est un premier pas vers la progression :

  1. Écoute
  2. Disponibilité 
  3. Générosité 
  4. Vision périphérique
  5. Timing
  6. Écriture 

Exercez-vous chez vous, pendant vos entrainements ou vos répétitions. Demandez, par exemple, à un membre de votre entourage d’effectuer un geste, un bruit ou une action parasite quand vous ne vous y attendez pas. Apprenez ensuite à intégrer votre réaction ou celle de votre chien à votre travail.

Changez régulièrement d’environnements de travail, trouvez en de nouveaux et réagissez à ce qui pourrait se passer autour de vous. Répétez, par exemple, une chorégraphie dans un jardin public très fréquenté. Si quelque chose perturbe votre chien, captez son attention, rebondissez et continuez votre chorégraphie jusqu’au bout, quoi qu’il arrive.

Vous pouvez aussi improviser des enchainements de tricks, dans un ordre aléatoire. Cela vous donnera de la ressource dans des situations réelles.

L’article : “comment le théâtre m’a fait progresser avec mon chien“ pourra compléter ce que vous avez appris dans ces lignes. Il va vous donner les outils pour communiquer efficacement une information à votre chien. Une compétence très utile pour récupérer son attention et improviser avec lui.

Pour découvrir l’événement dans lequel nous avons réalisé notre tour Robert et moi, je vous conseil de vous rendre sur la page des points forts de la stadtmauerfest de Nördligen.

Nous y voilà, j’ai maintenant l’honneur de vous l’annoncer : vous pouvez prendre les commandes de l’avion. 

À ce propos, je serais curieux de vous lire. Dites moi si vous avez déjà vécu un de ces moments angoissants devant vos amis, un public ou en concours ? Partagez avec nous dans les commentaires !

2 réponses
  1. Theflashdogs
    Theflashdogs dit :

    Super article ! Déjà vécu pas mal de fois avec mes chiens, j’ai deja essayé de tout recommencer mais ce n’est effectivement pas du tout la bonne idée. Ça m’est arrivé de savoir rattraper mais on est tjrs déçu de ne pas avoir su montrer l’intégralité de la représentation (même si cela ne s’est pas vu aux yeux du public). Sur une musique, souvent très courte ce n’est pas évident quand le chien part renifler le sol et ne veut plus se reconnecter, la musique continue et on se retrouve bien seul. Je vais chercher des solutions pour quand cela m’ arrive. Merciii ?

    Répondre
    • Dog Trainer
      Dog Trainer dit :

      Merci Olivia ! C’est vrai qu’avec de la musique les « règles » changent un peu. Moins de souplesse pour nous permettre de rebondir. Par contre elle offre un appuie super pour comprendre et maitriser le rythme. Après, dans une situation comme la tienne, où le chien part renifler le sol, beaucoup de facteurs entrent en compte. Ce pourrait même être le sujet d’un article d’ailleurs, à méditer 😀

      Répondre

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